Conférence de presse – 9 février 2015

Veuillez trouver le communiqué de presse ici et la déclaration du président ici.

Avis de convocation: assemblée générale annuelle 2012

AVIS DE CONVOCATION

À tous les membres de la
COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ DU MONT-ORFORD
Le Conseil d’administration de la Coopérative vous convoque à votre

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

DATE : Dimanche 9 décembre 2012
HEURE: 13h00
LIEU : Centre d’interprétation du Marais,
69 chemin Roy, Magog, Qc J1X 0N4

C’est avec plaisir que nous vous convoquons à notre assemblée générale annuelle (AGA) pour l’année 2011-2012. Comme vous le savez, l’an passé, lors de cette rencontre, nous nous sommes penchés sur l’avenir de la Coopérative. Malgré le fait que depuis plus de 6 ans aucune activité ne soit offerte par la Coopérative et que la station du Mont-Orford soit toujours gérée par la Corporation Ski et golf Mont-Orford, un OBNL mis en place par la MRC de Memphrémagog en juin 2011, il a été décidé par les membres de continuer à être assidus et présents dans ce dossier régional. Par ce lien, vous aurez accès au procès verbal de l’AGA de l’an passé.

Ainsi, une vigie fut suggérée et adoptée. Prenant bonne note de cette décision, le conseil d’administration s’est engagé dans une vigie « active ». Nous vous présenterons les résultats de nos démarches et les enjeux qui se dessinent pour l’année qui vient.

Comme vous le savez, une coopérative exerce habituellement son originalité entrepreneuriale par la propriété où les membres sont solidairement copropriétaires et usagers; par la participation démocratique des membres comme personnes; par le partage équitable des trop-perçus provenant de l’utilisation de la coopérative et par la constitution d’un patrimoine inaliénable qui transcende les générations (Claude Béland, 2012. L’évolution du coopératisme dans le monde et au Québec, Montréal, Fides, p. 265-266)  Notre spécificité coopérative nous demande donc d’élire des représentants au Conseil d’administration. Encore cette année, des postes seront à combler. Nous souhaitons votre implication, vos idées et vos talents.

Nous vous attendons en grand nombre.

Votre conseil d’administration.

Proposition de l’ordre du jour

Assemblée générale annuelle de la coopérative du Mont-Orford, dimanche 9 décembre 2012

  1. Ouverture de l’Assemblée;
  2. Nomination d’un Président ou d’une Présidente d’Assemblée;
  3. Nomination d’un Secrétaire ou d’une Secrétaire d’Assemblée;
  4. Lecture et adoption du projet d’ordre du jour;
  5. Lecture et adoption du Procès verbal de l’Assemblée générale annuelle de 4 décembre 2011;
  6. Présentation du rapport annuel;
  7. Échange d’idées sur la situation actuelle et à venir
    7.1 Historique de la dernière année
    7.2 Intentions pour l’année qui vient
  8. Lecture et adoption des états financiers annuels pour l’exercice terminé le 30 avril 2012
  9. Nomination du vérificateur comptable
  10. Élection des administrateurs : 5 postes en élection:
    – 1 poste comme membre travailleur
    – 1 poste comme membre de soutien corporatif, secteur commercial, industriel et touristique
    – 3 postes comme membre utilisateur
  11. Varia
  12. Levée de la réunion

À noter que selon la régie interne de notre coopérative, il y aura élection pour cinq postes d’administrateurs au Conseil d’administration : deux dans la catégorie membre utilisateur, un dans la catégorie membre de soutien, un dans la catégorie membre travailleur et finalement un membre de soutien corporatif, secteur commercial, industriel et touristique. Nous devrons également combler un autre poste (utilisateur) suite à la démission d’un membre du conseil d’administration qui deviendra officielle lors de la prochaine AGA. Son mandat termine dans un an.

Comme vous le constatez, plusieurs postes sont à combler. Si vous êtes intéressé, nous souhaitons votre implication pour le devenir de notre organisation. Vous êtes donc invité, comme membre, à présenter votre candidature. Nous vous proposons de vérifier, au préalable, la catégorie de membre à laquelle vous appartenez (régie interne le point 2.1) ainsi que le règlement de procédure d’élection des administrateurs (régie interne le règlement #2). Nous vous rappelons que seuls les membres en règle peuvent assister à cette rencontre et voter. Comme le stipule la loi sur les coopératives, le membre n’a droit qu’à une seule voix, quel que soit le nombre de parts qu’il détient, et il ne peut voter par procuration. (art. #4.2 de la loi sur les coopératives). Les membres en groupe peuvent assister à l’Assemblée, mais une seule personne du groupe est habilitée à voter.

Avis de convocation à l’assemblée générale annuelle dimanche le 4 décembre 2011

DATE : dimanche le 4 décembre 2011
HEURE: 13h00
LIEU : Centre d’interprétation du Marais, 69 chemin Roy, Magog, Qc J1X 0N4

Chers membres,

C’est avec plaisir que nous vous convoquons à notre assemblée générale annuelle pour l’année 2010-2011. Comme vous le savez, de nombreux rebondissements ont marqué encore une fois les derniers mois dans le dossier du Mont-Orford : appel d’offres, annulation des pourparlers avec le seul soumissionnaire retenu, la création in extremis d’un OBNL (la Corporation Ski & golf Mont-Orford), l’idée de reporter un prochain appel d’offres plus tard…

À ce moment-ci de notre histoire, la Coopérative se questionne sur son avenir. Votre participation à cette Assemblée est donc importante. De plus, il y aura élection pour cinq postes d’administrateurs au Conseil d’administration : deux dans la catégorie membre utilisateur, un dans la catégorie membre de soutien, un dans la catégorie membre travailleur et finalement un membre de soutien corporatif, secteur commercial, industriel et touristique). Si vous êtes intéressé à présenter votre candidature nous vous invitons à vérifier, au préalable, à quelle catégorie de membre vous appartenez (régie interne le point 2.1) ainsi que le règlement de procédure d’élection des administrateurs (régie interne le règlement #2). Nous vous rappelons que seuls les membres en règle peuvent assister à cette rencontre et voter. Comme le stipule la loi sur les coopératives : le membre n’a droit qu’à une seule voix, quel que soit le nombre de parts qu’il détient, et il ne peut voter par procuration. (art. #4.2 de la loi sur les coopératives). Les membres en groupe peuvent assister à l’Assemblée, mais une seule personne du groupe sera habilitée à voter.

Nous vous attendons en grand nombre.

Votre conseil d’administration

Proposition de l’ordre du jour

  1. Ouverture de l’Assemblée
  2. Nomination d’un Président ou d’une Présidente d’Assemblée
  3. Nomination d’un Secrétaire ou d’une Secrétaire d’Assemblée
  4. Lecture et adoption du projet d’ordre du jour
  5. Lecture et adoption du Procès verbal de l’Assemblée générale annuelle de 14
    novembre 2010
  6. Lecture et adoption du Procès verbal de l’Assemblée générale extraordinaire du 20
    mars 2011
  7. Présentation du rapport annuel
  8. Échange d’idées sur la situation actuelle et à venir
    1. Historique de la dernière année
    2. Avenir de la coopérative : deux possibilités (liquidation de la coopérative ou continuation de ses activités sous l’égide d’une vigie pour l’année qui vient). Nous expliquerons à l’assemblée les deux possibilités, leurs étapes respectives et les enjeux.
  9. Recommandation du Conseil d’administration d’adopter le scénario de la vigie pour l’année qui vient. Si cette recommandation est acceptée par l’assemblée, le conseil d’administration prendra également la décision suivante : selon l’article 38 de la loi sur les coopératives, le Conseil d’administration décidera de ne pas rembourser à ses membres les parts pour la période de vigie que nous acceptons de nous donner pour la prochaine année. Le Conseil d’Administration juge que le remboursement, le rachat ou le paiement des parts serait susceptible, dans les circonstances actuelles de porter atteinte à sa stabilité financière et à son projet. La Coopérative doit prévenir et parer à toute éventualité pour l’année qui vient.
  10. Demande de résolution pour lever le plafond 25% voté à l’AGA de novembre 2007 qui obligeait le CA de la Coopérative à maintenir le capital social à au moins 75% de son total donc qu’à n’utiliser que 25% du montant pour l’administration générale de la Coopérative. La modification demande d’avoir accès normalement au capital pour le bon fonctionnement de notre organisation, tel que le propose la loi. (art 89).
  11. Lecture et adoption des états financiers annuels pour l’exercice terminé le 30 avril 2011
  12. Nomination du vérificateur comptable
  13. Élection des administrateurs 5 postes en élection :
    1. 1 poste comme membre travailleur (nous vous rappelons que lors de la dernière assemblée générale extraordinaire du mars 2011, l’Assemblée Générale Extraordinaire avait accepté la création de deux autres postes au Conseil d’Administration : un comme membre de soutien corporatif, secteur commercial, industriel et touristique et un comme membre travailleur. Ces deux postes sont encore vacants).
    2. 1 poste comme membre de soutien corporatif, secteur commercial, industriel et touristique
    3. 3 postes comme membre utilisateur
  14. Varia
  15. Levée de la réunion

Avis de convocation: assemblée générale extraordinaire le 20 mars 2011

DATE : dimanche le 20 mars 2011
HEURE: 13h00
LIEU : Hôtel Chéribourg, 2603 Chemin du Parc, J1X 8C8, Canton d’Orford

Chers membres,

Comme vous le savez, l’appel de candidatures de la MRC Memphrémagog termine le 23 mars 2011. À partir de cette date, la MRC aura la responsabilité de trouver un gestionnaire pour la montagne et le golf. Encore une fois, nous travaillons très fort car nous voulons présenter notre candidature. Puisque la Coopérative est votre organisation, nous vous présenterons notre plan de match et vous soumettrons des recommandations.

Votre participation est donc très importante. Quatre points seront discutés à partir desquels nous devrons prendre position (voir la proposition de l’ordre du jour).

Nous vous rappelons que seuls les membres en règle peuvent assister à cette rencontre. Les membres en groupe peuvent assister à l’Assemblée, mais une seule personne du groupe sera habilitée à voter. Voici un projet d’ordre du jour de la rencontre.

Proposition de l’ordre du jour

  1. Ouverture de l’Assemblée
  2. Nomination d’un Président ou d’une Présidente d’Assemblée
  3. Nomination d’un Secrétaire ou d’une Secrétaire d’Assemblée
  4. Lecture et adoption du projet d’ordre du jour
  5. Historique depuis l’Assemblée générale annuelle (AGA) du 14 novembre 2010
  6. Appel de candidatures de la MRC Memphrémagog
    1. Explication de la structure proposée sous forme d’une Société d’économie mixte
    2. Analyse et projections financières
      • Conclusion
      • Recommandation du Conseil d’administration (CA)
  7. Demande de résolution pour lever le plafond 25% voté à l’AGA de novembre 2007 qui obligeait le CA de la Coopérative à maintenir le capital social à au moins 75% de son total donc qu’à n’utiliser que 25% du montant pour l’administration générale de la Coopérative. La modification demande d’avoir accès normalement au capital pour le bon fonctionnement de notre organisation, si la proposition de la Coopérative était retenue par la MRC. La Coopérative devra encourir des frais d’avocats pour négocier les termes des règlements et de convention entre actionnaires et éventuellement prendre la gestion de la Société d’Économie Mixte (SÉM).
  8. Demande de résolution pour une modification au règlement #3 de notre régie interne qui se lit comme suit :


    RÈGLEMENT D’EMPRUNT ET D’OCTROI DE GARANTIES

    L’assemblée générale, en vertu du présent règlement, délègue spécialement au Conseil de la Coopérative de solidarité du Mont-Orford, ci-après appelée « la Coopérative », l’exercice des pouvoirs suivants lorsqu’il le juge opportun et sans avoir à obtenir une autorisation préalable de l’assemblée :

    1. faire des emprunts de deniers sur le crédit de la Coopérative ;
    2. émettre ou réémettre des obligations ou autres valeurs de la Coopérative et les donner en garantie ou les vendre pour les prix et sommes jugés convenables ;
    3. consentir une hypothèque, même ouverte, sur une universalité de biens, meubles ou immeubles, présents ou à venir, corporels ou incorporels, pour assurer le paiement des emprunts faits autrement que par émission d’obligations ainsi que le paiement ou l’exécution des autres dettes, contrats et engagements de la Coopérative ;
    4. le Conseil ne pourra, en aucun temps, sans y être expressément autorisé par l’assemblée générale, exécuter les pouvoirs mentionnés ci-dessus pour une valeur supérieure à cinq cent mille dollars (500 000 $).

    La modification proposée par le C.A. est de réviser à la hausse la valeur prescrite de 500,000 $ pour pouvoir répondre convenablement, si besoin en est, aux demandes de l’appel de candidatures de la MRC Memphrémagog.

  9. Demande de résolution pour la modification au règlement #1 de notre régie interne qui se lit comme suit :

    5.1 Composition du Conseil d’Administration (article 80 et 83 de la Loi)
    Le Conseil est composé de sept (7) administrateurs. Pour sa formation, la coopérative peut diviser les membres en groupes ou son territoire en secteurs ou encore en groupes et en secteurs et attribuer à chacun de ces groupes et secteurs le droit d’élire un certain nombre d’administrateurs. Par règlement elle doit prévoir le mode de constitution de ces groupes et de ces secteurs et les modalités de proposition et d’élection des administrateurs.

    5.2 Élections (art. 226.6 de la Loi)
    Aux fins d’élection des administrateurs, les membres de la Coopérative sont divisés en trois (3) groupes distincts. Le membre dont la seule ou la principale activité correspond à l’une des catégories d’activités ci-après mentionnées et comme défini à l’article 1 du présent règlement, doit faire partie d’un seul de ces groupes. Toute personne éligible à poser sa candidature comme administrateur doit être présentée par un autre membre de la même catégorie d’activités dont le poste est à pouvoir.

    Catégories d’activités et nombre d’administrateurs:
    Utilisateur: 5
    Travailleur: 1
    Soutien: 1

    La modification proposée par le C.A. est donc la suivante : permettre de passer de 7 sièges à 9 sièges au C.A. en rajoutant un siège pour la catégorie des membres travailleurs et un pour la catégorie des membres de soutien «gens d’affaires». Ainsi, nous aurions cinq (5) membres utilisateurs, deux (2) membres travailleurs et deux (2) membres de soutien.

  10. Levée de la réunion

Sommaire des critères de l’appel d’offres

Sommaire des critères de l’appel d’offres concernant la vente des bâtiments et des équipements de la station de ski et du terrain de golf du Mont-Orford (0961-V)

Besoin d’un cautionnement de 4M pour 5 ans.

Point #1 : Proposer une vision du développement, un plan d’entretien et de renouvellement des bâtiments et des équipements et un plan sommaire de mise en marché et les partenariats projetés. (30%)

Point #2 : Plan de financement quinquennal suffisant pour assurer le respect des obligations avec (35%):

  • Récents états financiers de l’entreprise 
  • Bilan des actifs et passifs 
  • Projections financières annuelles sur 5 ans
  • Investissement prévu pour entretien et renouvellement des actifs 
  • Fréquentation anticipée et tarifs envisagés pour les activités
  • Engagement formel des partenaires financiers

Point #3 : Expérience et pertinence de l’équipe de gestion (25%)

  • Ressources financières
  • Ressources humaines et relations de travail
  • Équipements et aménagements d’une station de ski et d’un terrain de golf
  • Mise en marché

Point #4 : Expérience de gestion du soumissionnaire au cours des 5 dernières années (10%)

Prenez note que les soumissions du présent appel d’offres devaient être présentées avant 15h00 le 28 mai 2010 à Québec, mais que la date limite a été repoussé au 9 juillet.

Historique des démarches entreprises par la Coopérative

Historique des démarches entreprises par la Coopérative depuis la dernière assemblée générale du 29 novembre 2009.

  1. Présentation sommaire de notre plan d’affaires à l’AGA de novembre 2009. Rappelons que notre plan d’affaire s’est construit à partir des états financiers du Mont Orford 2004-2005, des statistiques officielles du ski et en partie à partir des chiffres fournis par le rapport de la MRC (janvier 2009).
  2. Commence un travail particulièrement intense de rencontre le plus d’intervenants possibles pour leur expliquer notre projet, pour leur faire comprendre la structure et les avantages d’une coopérative pour essayer d’impliquer le plus de gens possibles. Nous l’avons répété partout : une coopérative est la structure idéale Rencontre avec la mairesse de Magog en décembre : elle est vite convaincue que le modèle coopératif est la solution pour la montagne. Elle nous demande de lui fournir deux documents : 1- les paramètres qui devraient apparaître dans l’appel d’offres qui seraient favorables à la coop (parce que la mairesse devait rencontrer la ministre dans les jours qui suivaient, ce qui fut fait) 2- les arguments qu’elle doit utiliser pour convaincre son conseil de ville et les intervenants économiques de la ville et de la région. Madame la mairesse est très enthousiaste.
  3. Rencontre avec la ville de Magog – la Chambre de commerce – Organisation du Centre ville (le 11 janvier 2010)
  4. Début février 4 rencontres sont prévues pour rencontrer le plus d’employés de la montagne possible pour leur expliquer le projet : le 2 février (8 :30 et 19 :00) ainsi que le 12 février. Quatre personnes sont venues!
  5. 8 ou 11 février 2010 : rencontre de nouveau avec la mairesse : semaine suivant l’annonce du conseil de Ville qui appuie unanimement la structure et les principes de la coop.
  6. Rencontre le 7 mars avec le groupe de vision Magog-Orford.
  7. Participation le 24 février 2010 à une table ronde télévisée organisée par Cogéco Cable à la montagne avec Vision Magog-Orford, Orford 9-1-1, Vertendre, Chambre de commerce, SOS Parc Orford et la coop
  8. Conférence à un déjeuner causerie de la chambre de commerce le 16 mars 2010. L’événement réunissait 70 personnes. De nouveaux membres se sont publiquement manifestés : Auberge Chéribourg, Estrimont et Le Vieux Clocher.
  9. Présentation de l’appel d’offres de la ministre à Orford le 23 mars 2010-05-09. La coopérative semble être l’organisation qui rallie le plus de monde que nous sentons de plus en plus convaincu.
  10. Offre d’un cautionnement de $4 M par M. Michel Tessier de Assurancia le 17 avril. On nous parle d’un coût de $40,000 par année. Nous avons besoin d’une garantie de la Ville de Magog, ce qu’elle refuse. Dans une offre subséquente de M. Tessier le coût annuel du cationnement est porté à 50 000$.
  11. Rencontre avec madame Brigitte Marchand DG de la montagne et du golf et M. Vincent Renaud, président de SOROMA pour voir la possibilité avec eux que Soroma et madame Marchand continuent à être les gestionnaires de la montagne et du golf avec la coop. Les deux semblent très ouverts. Les possibilités de s’associer à SOROMA et à l’équipe de gestion actuelle sont réelles.
  12. Rencontre avec le président de la fédération régionale de Desjardins M. Denis Paré (#2 au mouvement Desjardins) et ainsi que son DG, M. Richard Lacroix pour regarder la possibilité que Desjardins soit l’organisation qui nous permette le cautionnement de $4M. Nous privilégions Desjardins. On nous a dit plus tard que Desjardins ou ces filiales ne peuvent répondre à notre demande.
  13. Visite et présentation des états financiers de la part du MDDEP à tous les soumissionnaires intéressés, le 8 avril 2010. Première divulgation des chiffres d’exploitation de la montagne et du golf. Aucun document papier n’est remis aux participants.
  14. Peu à peu les chiffres officiels sortent par des ADDENDAS reçus par le MDDEP. Les états financiers annuels internes et vérifiés pour les exercices terminés les 31 mai 2008 et 2009 nous ont été transmis avec l’ADDENDA # 2 le 12 avril 2010. Cet addenda contenait aussi les résultats internes pour la période de 8 mois terminée le 31 janvier 2010 et les prévisions budgétaires originales et révisées pour l’exercice devant se terminer le 31 mai 2010.
  15. Rencontre avec M. Marc Bellemare de la FTQ et M. Pascal Tachereau (président des deux syndicats à la montagne) le 19 avril 2010. Selon eux, il ne faut pas penser à réduire les salaires. Au mieux, on peut envisager une réorganisation du travail. Les employés semblent disposés. Rien cependant ne semble attirer les employés à être membres de la coop.
  16. Les 20 et 21 avril a lieu la Commission parlementaire à Québec sur la loi 90. Tout le discours est orienté systématiquement sur les chaises d’accommodement et les possibles complexes immobiliers qui viendraient résoudre pour de bon les difficultés financières de la montagne. À partir de ce moment, on ne parle plus que des chaises et des projets immobiliers. Virement inattendu important : sans trop savoir pourquoi, on commence à ignorer la coop.
  17. Le 16 avril rencontre entre la Coop et Soroma à Montréal où Soroma manifeste une ouverture à être le gestionnaire de la montagne pour de la coop et ils sont même disposés à nous aider à l’écriture de la soumission en réponse à l’appel d’offres. Nous apprenons par contre que Soroma a un contrat d’exclusivité avec Vertendre qui veut cependant établir un partenariat avec la Coop.
  18. Le 26 avril 2010 a lieu une conférence téléphonique importante pour comprendre ce qu’entendent Soroma et Vertendre avec l’idée de partenariat. Au préalable nous leur avons fait parvenir un document leur expliquant clairement que la strucutre coopérative leur permet, en étant membre, de participer à la gestion. C’est la forme de partenariat qui est la plus logique pour la coop. Mais la discussion nous a vite fait comprendre que ce que souhaitait Vertendre c’était de constituer une OBNL où la coop serait un membre, Soroma un deuxième (ce que Soroma a démenti par la suite. Ils veulent seulement être gestionnaire et non parteraire) et Vertendre, le troisième joueur. Mais Vertendre ne veut pas investir et ne veut pas prendre le risque de la gestion de la montagne. Ils veulent le pouvoir sans l’investissement et le risque! Évidemment la coop refuse net.
  19. Le 29 avril, conférence de presse conjointe sur le fonds de relance. La région demande à la ministre de considérer le fait que leurs demandes de liens de chaises pour favoriser l’immobilier qui sera le sauveur de la montagne… dans 5 ou 6 ans!
  20. Avec les chiffres que nous avons peu à peu, Richard construit notre cadre financier qui démontre un déficit structurel de plus de $1M par année.
  21. Le 1er mai, M. Parent architecte à la retraite et membre de la coop nous présente les chiffres officiels realtifs aux immobilisations et en particulier en ce qui a trait aux bâtiments et les travaux importants à faire : il faut investir + ou – 11M$ en cinq ans ( 9,8M$ avant TPS et TVQ ). Ce qui se rajoute au déficit déjà calculé.
  22. Au moment d’écrire ces lignes, nous connaissons les équipements de la montagne et du golf mais nous n’avons pas concrètement les chiffres pour bien saisir les investissements en immobilisations à faire en ce qui a trait aux équipements (chaises, BR, motoneiges, etc.). Une rencontre est prévue le 18 mai à la montagne, 10 jours avant la fermeture de l’appel d’offres.

Propositions adoptées à l’assemblée générale extraordinaire

Le 16 mai passé avait lieu l’Assemblée générale extraordinaire de la Coopérative de solidarité du Mont-Orford. 130 membres étaient réunis pour prendre position sur les enjeux actuels. Les membres ont exprimé leur forte déception face aux critères et au délai de l’appel d’offres, mais ils sont toujours convaincus que le projet de la coopérative est le seul connu qui offre une durabilité à long terme pour la population.
Voici les propositions qui furent adoptées par l’assemblée des membres réunis hier:

L’assemblée soutient unanimement le Conseil d’administration de prendre la décision de ne pas déposer de soumission le 28 mai 2010 dans les conditions actuelles. Cependant, l’assemblée générale extraordinaire d’hier mandate le Conseil d’administration à continuer son travail en cas d’un changement dans l’appel d’offre et d’appuyer les quatre recommandations présentées à la même assemblée :

1. Considérant que les résultats d’exploitation par Gestion Soroma (Mont-Orford) Inc. de la station de ski et du terrain de golf au cours des exercices 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010 sont tout autant désastreux que ce que nous possédions à titre d’information historique non officielle au moment de la préparation de notre plan d’affaires à l’automne 2009, et que rien ne nous permet de croire que dans son mode de fonctionnement et de gestion actuel nous pourrions rentabiliser les activités du Mont-Orford, la Coopérative devrait maintenir la position adoptée dans son plan d’affaires et offrir d’acquérir l’ensemble des installations pour 1$ à la condition que tous les bâtiments et les équipements soient mis à niveau via des prêts sans intérêt consentis par le gouvernement à la Coopérative sur une période de 10 ans.

2. En échange d’un engagement formel de la Coopérative d’exploiter les activités du Mont-Orford pendant une période minimale de 5 ans et, advenant des difficultés imprévues, que la Coopérative s’engage à ce que les installations soient rétrocédées à la MRC Memphrémagog et que la Coopérative ne procède jamais au démantèlement des installations à son propre bénéfice, que la MRC Memphrémagog et les municipalités environnantes fournissent les garanties nécessaires à la Coopérative pour le cautionnement 4 millions de dollars exigé par le gouvernement au moment d’acquérir les installations.

3. Qu’en raison de la non-rentabilité financière chronique des activités de la station de ski et du terrain de golf du Mont-Orford qui tiennent d’une part à l’incapacité d’accroître les revenus de façon substantielle ou de réduire les coûts d’exploitation de façon significative, la Coopérative acceptera de prendre charge de la gestion des opérations à la condition que :

    a) une mobilisation financière réelle des gens du milieu s’organise (par exemple les parts privilégiées)
    b) les travailleurs consentent à une réorganisation substantielle du travail et à des concessions salariales.

4. Que la Coopérative propose que sa gestion du Mont-Orford soit orientée vers un projet quatre saisons accompagné d’une saine gestion de l’environnement et selon une approche renouvelée d’exploitation de la Station de Ski et du Terrain de Golf. Nous souhaitons que le Fonds régional de relance, en voie d’être mis sur pied, soit l’instrument, pour les 5 prochaines années, afin de mettre en œuvre le style de gestion que nous proposons à la région depuis quatre ans.

De plus, l’Assemblée générale extraordinaire dénonce les critères et les modalités de l’appel d’offre qui font en en sorte que la Coopérative est défavorisée et éliminée du processus de l’appel d’offres. Ainsi, l’assemblée des membres mandate le secrétaire de la Coopérative d’envoyer une lettre à la ministre à cet effet en leurs noms.

Conclusion :

Dans les conditions actuelles de l’appel d’offres et du temps qui est alloué, la Coopérative de solidarité du Mont-Orford ne soumettra pas de proposition à l’appel d’offres du gouvernement pour gérer la station de ski et le golf du Mont-Orford. Elle demeure convaincue que le coeur du problème se situe dans le développement d’un nouveau modèle d’affaires et qu’il est impossible de rentabiliser financièrement les activités actuelles en maintenant les paramètres actuels du modèle préconisé par le gouvernement.

Également, elle déplore le fait que l’attention des dernière semaines ait portée exclusivement sur la question des chaises d’accommodement et de projets d’hébergement hypothétiques qui, d’une part n’existeront pas dans le meilleur des scénarios avant 5 ans et qui, d’autre part, n’ont fait l’objet qu’aucune démonstration de faisabilité et de rentabilité.

Cependant, même s’il est impossible pour la Coopérative de déposer sa soumission le 28 mai prochain, fort de son travail des quatre dernières années, elle demeure toujours dans la course comme interlocuteur crédible et pertinent advenant un revirement de situation.

Bertrand Larivée,
819-847-0073

Assemblée générale extraordinaire le 16 mai 2010 à 13h

Objet: Convocation à une assemblée générale extraordinaire des membres de la Coopérative de solidarité du Mont-Orford
Date : Dimanche le 16 mai 2010 à 13 :00 heures
Lieu : Manoir des Sables, 90 avenue des Jardins, Orford (Québec) J1X 6M6

Chers membres,

Comme vous le savez sûrement, la date limite pour répondre à l’appel d’offres du gouvernement pour sélectionner le nouveau gestionnaire de la montagne et du golf approche à grands pas. Elle est prévue pour le 28 mai prochain.

Comme nous vous l’avions indiqué lors de la dernière assemblée générale annuelle de novembre dernier, nous vous convions maintenant à une assemblée générale extraordinaire où le conseil d’administration vous présentera les enjeux actuels et les décisions que la coopérative doit prendre en vue de l’appel d’offres du 28 mai prochain. Après une explication exhaustive du dossier, nous vous soumettrons donc des recommandations sur lesquelles nous devrons, comme assemblée, prendre officiellement position.

Trois questions seront abordées et débattues:

  • Explication de la situation en fonction des états financiers que nous avons et du montage financier que nous réalisons. Recommandation de CA à vous présenter.
  • Proposition d’élargir le conseil d’administration avec deux sièges supplémentaires : un pour les employés de la montagne et du golf (un deuxième siège comme membre travailleur) et un pour les commerçants de la région (un deuxième siège comme membre de soutien)
  • Les conditions d’émission de parts privilégiées de la coopérative.

Nous vous attendons en grand nombre.

Votre conseil d’administration.

Un nouveau modèle d’affaires dont le fondement sont les gens eux-mêmes

Comme vous le savez, le 8 avril passé, avait lieu une rencontre fort importante réunissant les groupes qui désirent répondre à l’appel d’offres du Gouvernement concernant le Mont-Orford. Cette réunion d’information avait pour but de permettre aux soumissionnaires d’avoir une présentation des états financiers des deux dernières années d’opération du ski et du golf, de faire une visite des terrains ainsi qu’une inspection des biens mis en vente.

Très sommairement, les participants ont eu une idée globale de la situation sans obtenir cependant les détails des états financiers auxquels nous aurons accès très prochainement. Comme l’ont rapporté les médias, la situation est difficile et problématique. Certains évoquent même la possibilité d’un démantèlement et la mort de la station à court terme. Cette inquiétude réelle préoccupe la population actuellement.
Trois des administrateurs de la Coopérative ont assisté à la rencontre. Depuis le conseil d’administration s’est réuni pour poser le constat suivant :

  • Effectivement la situation économique de la montagne et du golf est difficile, mais il nous semble fondamental de continuer notre travail qui consiste à trouver collectivement une solution à ce dilemme. À partir de notre vision du développement (durable) et du modèle coopératif, nous croyons toujours possible de trouver les alternatives nécessaires pour développer un centre d’activités quatre-saisons en plein air par une gestion saine et démocratique et ce, pour de nombreuses années. Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés que tous les autres soumissionnaires mais la coopérative propose un modèle d’affaires qui implique toute une communauté de gens, donc des idées variées, des recours financiers différenciés et des propositions actives de solutions novatrices. Jamais la logique de la prise en charge du milieu que nous souhaitons par la Coopérative n’aura eu autant de pertinence et d’impact… si le milieu est impliqué et se mobilise autour de cette formule (les citoyens en général, les utilisateurs et les travailleurs à la montagne, les commerçants, les gens d’affaires, les municipalités et bien autres). Malgré la tâche immense qui nous incombe comme conseil d’administration, nous croyons toujours possible et positif d’aller de l’avant.
  • Au mois de mai prochain, avant la remise officielle de notre offre au gouvernement, nous réunirons, en assemblée générale extraordinaire, les membres de la Coopérative qui sont l’instance définitive qui accordera ou non au Conseil d’administration la permission de procéder. Puisque dans une coopérative, l’assemblée des membres est souveraine, c’est elle qui ultimement décidera des orientations finales. N’oublions pas que la Coopérative appartient à tous ses membres!
  • Finalement, nous croyons que si le potentiel de la coopérative est développé à sa juste valeur, c’est-à-dire qu’il mobilise et réunit les forces humaines de la région en prenant collectivement en main le destin d’une telle station, la Coopérative continuera de la gérer le plus adéquatement possible et le plus longtemps possible à l’image des efforts et des personnes de la région. Ainsi, Orford ne sera pas seulement une station quatre-saisons originale, mais une région capable d’une gestion originale qui base ses orientations économiques et sociale sur des valeurs aussi importantes que la démocratie, la solidarité et l’équité : bref, un nouveau modèle d’affaires dont le fondement sont les gens eux-mêmes.

Le conseil d’administration de la Coopérative de solidarité du Mont-Orford
819-212-0852

Parts sociales et parts privilégiées + clarification

Chers membres,

Cette semaine, le 8 avril prochain, aura lieu une rencontre fort importante. Les individus ou les groupes qui désirent répondre à l’appel d’offres du Gouvernement concernant le Mont-Orford sont conviés à une réunion d’information dont le but est de permettre aux soumissionnaires une inspection des biens mis en vente, une visite des terrains et une présentation des états financiers des deux dernières années. Nous pourrons également poser des questions sur tout aspect de l’appel d’offres. Cette rencontre demeure donc cruciale pour la région.

Dans la logique de la prise en charge du milieu que nous souhaitons par la Coopérative, le Conseil d’administration veut soumettre le point suivant à votre réflexion et, en même temps, clarifier certains énoncés qui ont pu porter à confusion lors de notre dernier message.

1- Parts sociales et achat de parts privilégiées

Les parts sociales que nous nous procurons pour devenir membres d’une coopérative nous donnent l’opportunité de participer à la gestion de cette forme démocratique d’entreprise comme utilisateurs, travailleurs ou membres de soutien. En étant membre, par l’achat de parts sociales, nous devenons copropriétaires (et coentrepreneurs) de l’organisation coopérative comme celle du Mont-Orford.

Comme nous le savons tous actuellement, l’appel d’offres pour l’acquisition de la gestion des actifs de la montagne et du golf est lancé. Comme vous le soupçonnez également, des investissements importants sont à faire à la station. Et comme vous l’avez aussi entendu par les médias, la région cherche une formule particulière de financement du programme d’immobilisations à Orford. Le rapport de la MRC en janvier 2009 proposait, entre autres, une contribution des nouveaux promoteurs immobiliers privés (5 000 $ par unité vendue) et dernièrement, un groupe d’élus présentait un projet de taxe de 0,25 % sur l’achat des biens et services en région. Évidemment, ce genre de mesure est toujours mal reçu par la population, surtout dans un contexte économique difficile. Il faut cependant se rendre à l’évidence qu’une forme de financement est nécessaire à la montagne. Comment la Coopérative peut-elle contribuer à ce financement et à cette capitalisation?

Selon la Loi québécoise sur les coopératives, il existe un instrument de financement et de capitalisation important qu’il est possible de mettre en place par l’achat de parts privilégiées pour les membres (article 46) et de parts privilégiées participatives pour les non-membres (art. 49.1).

Ce sont des montants d’argent que les membres et les non-membres investissent dans la coopérative pour qu’elle puisse mener à bien sa mission et ainsi répondre le plus adéquatement possible aux besoins de ses membres. C’est le conseil d’administration qui peut émettre à toute personne ou société des parts privilégiées (# 2.4 de la régie interne de notre coopérative). C’est le conseil qui détermine le montant, les privilèges, droits, taux d’intérêt et restrictions de la part ainsi que les conditions de son rachat, de son remboursement ou de son transfert (art. 46). Selon l’article 48 de la loi, les parts privilégiées ne peuvent conférer à leur titulaire le droit de se faire rembourser ou racheter leurs parts avant l’expiration d’un délai de trois ans de leur émission.

Nous croyons que l’émission de parts privilégiées est un moyen efficace de trouver du financement auprès des membres et des non-membres. Par l’achat de parts privilégiées, toute personne ou organisation intéressée par le projet coopératif que nous présentons (les citoyens, les commerçants, les gens d’affaires, les municipalités et autres) uniraient des idées, du financement et des actions en vue de dénouer l’impasse qui perdure encore. Ainsi, un membre (comme personne ou comme groupe) pourrait « investir » dans sa coopérative en recevant à moyen et long terme un taux d’intérêt sur les parts privilégiées émises. C’est la manifestation d’une prise en charge démocratique et financière des activités de la station par les gens et les organisations de la région. Par exemple, si chaque membre aujourd’hui achetait une part privilégiée de 1 000 $ (en moyenne), la Coopérative pourrait déjà capitaliser un montant de 1M $. Il est possible d’aller chercher, par les parts privilégiées, des montants substantiels, dans la mesure où les gens de la région (membres et non-membres) croient au projet qui est sur la table.

Le conseil d’administration se penchera donc très prochainement sur cette possibilité que lui offre la Loi sur les coopératives. Vous en serez informé très bientôt.

2- Petite clarification

Nous voulons réagir aux propos d’un journaliste qui a fait référence, dans son article, à notre dernier message aux membres envoyé le 31 mars dernier et mis sur notre site Internet la même journée. En voici un extrait : « Aussi, nous venons d’apprendre par les médias que lors de la visite du 8 avril, il est possible que l’on apprenne que le chalet et autres bâtiments devront être partiellement ou complètement reconstruits, demandant des investissements possibles de plus de 6 millions de dollars. »

Monsieur Luc Larochelle, dans l’édition de La Tribune du jeudi 1er avril 2010, commente : « Est-ce à dire que les promoteurs de la formule coopérative se présentant comme une alternative crédible au modèle traditionnel de gestion privée ont bâti leur plan d’affaires sans même avoir lu le rapport du comité Nicolet, qui est disponible depuis plus d’un an sur le site Internet de la MRC Memphrémagog? À la page 33, à l’item « mise à niveau des bâtiments », il est écrit noir sur blanc que le chalet, les boutiques de services et les terrains de la base ont besoin d’une cure de rajeunissement de 6,2M$. Ce rapport ventile l’ensemble des investissements qui seraient requis pour moderniser Orford. Est-ce à dire que la mairesse de Magog, Vicky May Hamm, qui occupe aussi la présidence du CLD Memprhémagog, a exprimé sa préférence sans même avoir testé la connaissance de ses dirigeants du document d’orientation que la région a présenté au gouvernement Charest comme une solution constructive et durable? »

En réponse à Monsieur Larochelle :

• Le Conseil d’administration de la Coop Orford demande depuis le début de la saga Orford d’obtenir les états financiers les plus précis possibles pour compléter son plan d’affaires. On nous a toujours refusé cet accès. Nous avons donc travaillé avec les statistiques du milieu du ski et du golf ainsi qu’avec les chiffres figurants dans le rapport Nicolet. Il est donc absurde d’affirmer que, pour bâtir notre plan d’affaires, nous n’ayons pas lu le rapport Nicolet. Non seulement nous en avons fait la lecture, mais nous avons également fait des commentaires dans un document public et dont la Ville de Magog a elle-même pris connaissance.
• De toute évidence, Monsieur Larochelle, ne se réfère qu’à certaines parties du rapport. Il est également écrit noir sur blanc à la page 35 que les coûts de la mise à niveau des bâtiments tels que décrits dans le rapport de la MRC sont assumés par le gouvernement à l’an 3 et qu’aucune proposition du rapport ne se réfère aux 40 avis de défectuosité émis par la Régie du bâtiment en 2007 (information apportée par la société d’information régionale de Radio-Canada en date du 26 mars dernier : http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2010/03/26/002-chalet-mont-orford.shtml).
• De plus, il est spécifié, dans le même rapport que les 6,2M $ prévus à l’an 3 concernent aussi tous les autres bâtiments (sauf l’atelier mécanique) ainsi que l’aménagement des terrains (sentiers au sommet et Belvédère). Premier constat du rapport de la MRC : le montant mentionné n’est pas exclusif au chalet comme tel. Et pourquoi prévoir de tels travaux à l’an 3? La simple logique exige que, pour effectuer des travaux d’envergure en fonction des besoins du bâtiment, cela exige des experts, des consultations et du temps. Bref, ce n’est pas une opération qui se fait en 7 semaines, même pour le gouvernement! C’est cependant ce que demande le nouvel appel d’offres du 23 mars : un plan d’entretien et de renouvellement des bâtiments et des équipements qui doit être décrit et assumé par le soumissionnaire, et ce, pour le 28 mai 2010!

Voilà donc la nouveauté connue depuis le 23 mars dernier, qui diffère essentiellement du rapport de la MRC. Notons également que le gouvernement du Québec se décharge maintenant de toute responsabilité et précise clairement dans son appel d’offres que la vente est consentie sans garantie et aux risques et périls de l’acheteur. Les choses sont, disons-le simplement, très différentes maintenant.

Compte tenu de ce qui précède, comment prétendre que la mairesse de Magog, madame Vicky May Hamm n’a pas « testé » les dirigeants de la Coop Orford? De plus, précisons que la « préférence » de la Ville de Magog (le conseil de ville) pour la formule coopérative est très claire dans l’énoncé de principe sur l’avenir du centre de ski et sur la mobilisation locale (le 15 février 2010, #83-2010) : la Ville appuie les valeurs (par exemple la prise en charge du milieu) et le mode de gestion de la formule coopérative et non un projet défini, précis et en particulier. Pourquoi le Conseil de Ville de Magog appuie-t-il par principe la formule coopérative? Parce que : L’historique des 25 dernières années nous laisse dans le doute quant à la possibilité pour un promoteur privé d’acheter et de rentabiliser les infrastructures du ski alpin. D’autre part, il est évident pour les trois municipalités impliquées qu’une corporation régionale ou municipale n’est pas une solution envisageable. Il n’appartient pas aux municipalités de gérer les centres de ski, ni de faire porter le fardeau d’un déficit d’opération aux citoyens.(…) Devant ce portrait et l’évidence que ce dossier a grand besoin d’une mobilisation du milieu, les élus et les élues de la Ville de Magog ont décidé de considérer l’alternative proposée par la Coopérative de solidarité du Mont-Orford. (Énoncé de principe de la Ville de Magog, 83-2010)

Conclusion de l’énoncé de principe de la Ville de Magog : « À ce stade, puisque les conditions d’appel d’offres ne sont pas connues, la Ville de Magog n’appuie donc pas un projet défini et précis, mais bien les valeurs et le mode de gestion de la formule coopérative. La Ville de Magog souhaite que le milieu des affaires se rallie autour d’une formule et, si c’est effectivement la volonté du milieu, il pourra compter sur l’entière collaboration de la Ville de Magog. La Ville est prête à se retrousser les manches pour travailler avec les intervenants du milieu autour d’un projet rassembleur, porteur d’avenir, à l’image de notre région. Nous affirmons aujourd’hui notre volonté de faire partie intégrante de la solution. Unissons démocratiquement nos efforts et prenons en main notre destin. » (Énoncé de principe de la Ville de Magog, 83-2010)

Ceci étant dit, nous croyons que le commentaire du journaliste en question est incomplet et porte à confusion. Nous sommes d’accord avec lui que le temps presse et qu’il ne faut pas diviser les gens mais les rallier. Depuis septembre 2006, la Coopérative du Mont-Orford travaille à construire un projet rassembleur, un projet qui permettra aux forces vives de la région, citoyens, commerçants, personnes d’affaires et municipalités d’unir les idées et les actions en vue de dénouer l’impasse qui perdure encore. C’est ce que cautionne la Ville de Magog par son énoncé de principe.

Par conviction et avec les moyens très réduits que nous avons, à coup de bénévolat, de rencontres, d’explications, d’argumentation, face à des préjugés tenaces (près du mépris parfois), à des commentaires de toutes sortes et à une évidente incompréhension du modèle coopératif lui-même, nous continuons le travail de promotion et de mise en œuvre d’une réponse à l’appel d’offres qui nous est présenté actuellement. Que l’on ne nous reproche pas d’avoir fait nos devoirs et de rendre le plus transparent possible le processus de construction d’un projet audacieux.

Pour reprendre les mots de conclusion de Monsieur Larochelle, ce n’est pas l’urgence qui crée l’intelligence, ce sont les gens qui, réunis ensemble, créent une dynamique intelligente de résolution de problèmes, au point parfois de développer des savoirs nouveaux. Voilà le projet auquel nous sommes tous conviés.

Votre CA

Nous croyons possible la faisabilité de notre projet

Chers membres,

Le conseil d’administration s’est rencontré cette fin de semaine pour faire une première évaluation de l’appel d’offres du gouvernement. Nous croyons possible la faisabilité de notre projet même si deux éléments problématiques questionnent :

1- Aucun critère coopératif et de développement durable

Nous avions, à maintes reprises, fait part au gouvernement que, pour une démarche d’appel d’offres équitable, des critères propres au type d’organisation que nous avons mis en place doivent être pris en compte. Nous ne proposons pas que l’appel d’offres soit constitué uniquement de critères pour une coopérative, mais des critères incluant aussi cette vision différente de l’entreprenariat et du développement.

Nous jugeons donc que les critères d’évaluation de l’appel d’offres sont avant tout destinés aux entreprises privées traditionnelles et, en ce sens, nous sommes clairement et arbitrairement désavantagés. L’appel d’offres actuel a le danger inhérent de reproduire le même style de gestion et de gouvernance que la station touristique subit depuis de nombreuses années et qui a conduit à la situation actuelle. Aussi, aucune référence au rapport de la MRC, aucune mention à un projet quatre saisons (beaucoup d’emphase sur le ski), aucune indication à des critères réels du développement durable et rien concernant les employés.

À titre d’exemple, le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ), à partir de recherches et de résultats terrain reconnus, propose des critères de succès qui doivent, à notre avis, apparaître dans la section économie sociale de l’appel d’offres : qualité de l’entreprenariat collectif, vitalité démocratique, ancrage territorial et l’utilité sociale. Le gouvernement doit corriger cette grave lacune. Nous ferons des recommandations en ce sens lors de la commission parlementaire.

Nous vous rappelons que l’un des objectifs du gouvernement est la pérennité de l’organisation qui sera sélectionnée. Des études du Ministère du Développement économique, de l’Innovation et des Exportations (MDEIE) concluent qu’au Québec, les coopératives ont un taux de survie de deux fois supérieur à l’entreprise privée traditionnelle. Les coopératives démarrent plus lentement, avec moins de financement propre à court terme, mais sont plus pérennes (le Mouvement Desjardins a démarré avec moins de 26 dollars en 1901 et vaut plus de 160 milliards aujourd’hui). Aussi, aucun spécialiste de développement coopératif ne semble avoir été retenu pour former le comité de sélection.

2- Délai très court

Le délai pour préparer convenablement l’appel d’offres est très court. Le 8 avril prochain, le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs convie les soumissionnaires à une réunion d’information où les soumissionnaires auront la possibilité de visiter les lieux, d’inspecter les différents équipements à vendre, et d’obtenir (enfin!) les états financiers des deux dernières années d’opération. Nous les souhaitons les plus détaillés possibles. Les soumissionnaires doivent déposer leur proposition sept semaines plus tard, soit le 28 mai 2010, pour une prise de possession à la mi-août, ce qui constitue le pire moment de l’année pour reprendre la gestion de la station touristique.

Aussi, nous venons d’apprendre par les médias que lors de la visite du 8 avril, il est possible que l’on apprenne que le chalet et autres bâtiments devront être partiellement ou complètement reconstruits, demandant des investissements possibles de plus de 6 millions de dollars. Cela impliquerait alors des rencontres avec des firmes d’architectes pour évaluer les bâtiments à corriger, s’entendre sur les travaux ou le style de bâtiment à construire et faire une évaluation précise des coûts et du financement, tout ça en moins 7 semaines! (Un des quatre critères de la soumission oblige les soumissionnaires à présenter un plan d’entretien et de renouvellement des bâtiments et des équipements). Nous vous rappelons que nous avons investi, comme Québécois, plus de 100 000 $ par année dans une commission de la MRC pour évaluer la situation, incluant celle des actifs. Le rapport détaillé a été remis à la ministre en janvier 2009. Le fait d’apprendre trois jours après la visite de la ministre qu’un investissement supplémentaire de 6 millions serait possiblement nécessaire témoigne d’un manque de sérieux sur le devenir de la station touristique du Mont-Orford.

Compte tenu de la décision du gouvernement de garder ces informations secrètes jusqu’au 8 avril, un soumissionnaire qui, directement ou indirectement, aurait des informations sur la situation récente de la station détient alors un avantage indu sur un groupe comme le nôtre.

Compte tenu de ces deux éléments, nous soulignons le paradoxe suivant : la qualité des projets soumis à la ministre sera évaluée selon deux points importants, la faisabilité et le réalisme des offres. Posons-nous la question : l’actuel appel d’offres, avec ses critères et son délai de dépôt, exprime-t-il cette exigence de faisabilité et de réalisme? Il y a de quoi en perdre son latin!

Un tel appel d’offres aurait facilement pu être proposé il y a plusieurs mois sans incomber la tâche à la région de trouver une solution novatrice à la gestion de la montagne et du golf. De bonne foi, les gens ont accepté le défi et le processus, qui semblent ne pas être respectés par le gouvernement lui-même.
Comme nous vous l’avions proposé lors de notre Assemblée générale de novembre dernier, vous serez conviés à une Assemblée générale extraordinaire avant le 28 mai afin de vous faire part du projet final de la coopérative et des recommandations que le CA vous fera concernant l’appel d’offres. La décision finale vous appartiendra.

Pour le moment, et malgré les failles de l’appel d’offres face à un projet coopératif, nous allons de l’avant avec le développement de notre proposition. Une autre évaluation vous sera faite deux semaines après le dévoilement des états financiers. Nous aurons alors une idée très précise de la rentabilité financière du projet. Aussi, nous voulons vous informer que nous avons un premier scénario positif afin de lever la nouvelle garantie de 4 millions demandée par le gouvernement.

Beaucoup de travail nous incombe actuellement. Si, de votre côté, vous avez des suggestions ou des idées originales pour nous aider dans cette tâche, elles seront toujours les bienvenues dans la section babillard de notre site web. Nous sommes plus que jamais déterminés à aller jusqu’au bout de ce processus parce que nous croyons que notre projet est celui dont la région a le plus besoin. Nous vous donnerons les informations les plus pertinentes possibles pour que nous prenions les meilleures décisions.

Votre CA

Nous allons de l’avant avec le développement de notre proposition

Le conseil d’administration de la Coopérative de solidarité du Mont-Orford s’est rencontré cette fin de semaine pour faire une première analyse de l’appel d’offres du gouvernement. Malgré les failles évidentes de celle-ci face à un projet coopératif, nous allons de l’avant avec le développement de notre proposition. Nous croyons possible la faisabilité de notre projet très novateur et nous ferons des démarches lors de la commission parlementaire afin que deux éléments problématiques de la proposition du gouvernementale soient corrigés:

Premièrement, nous jugeons que les critères d’évaluation de l’appel d’offres sont avant tout destinés aux entreprises traditionnelles privées et, en ce sens, nous sommes clairement désavantagés. À titre d’exemple, le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ), à partir de recherches et de résultats terrain reconnus, propose des critères de succès qui doivent, à notre avis, apparaître dans la section économie sociale de l’appel d’offres : qualité de l’entreprenariat collectif, vitalité démocratique, ancrage territorial et utilité sociale. Ce type de critère explique la pérennité de deux fois supérieure des coopératives sur les entreprises privées traditionnelles.

L’appel d’offres actuel a le danger inhérent de reproduire le même style de gestion que la station touristique subit depuis de nombreuses années. De plus, il ne tient nullement en compte le travail effectué en région depuis presque trois ans (selon les exigences de la ministre elle-même d’ailleurs) : aucune référence au rapport de la MRC, aucune mention à un projet quatre saisons (beaucoup d’emphase sur le ski), aucune indication sur des critères réels du développement durable, rien concernant les employés, etc. Bref, un tel appel d’offres aurait facilement pu être proposé il y a plusieurs mois sans incomber la tâche à la région de trouver une solution novatrice à la gestion de la montagne et du golf. De bonne foi, les gens ont accepté le défi et le processus, qui semblent ne pas être respectés par le gouvernement lui-même.

Deuxième point : le délai pour répondre convenablement à l’appel d’offre est très court. Le 8 avril prochain, le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs convie les soumissionnaires à une réunion d’information où les soumissionnaires auront la possibilité d’inspecter les biens à vendre, de visiter les lieux et d’obtenir (enfin!) les états financiers des deux dernières années d’opération, états financiers que nous souhaitons très détaillés. Nous devons remettre notre proposition à l’appel d’offres le 28 mai 2010, soit 7 semaines plus tard! Et dire que nous attendons depuis plusieurs mois. Et si personne ne réussit cette tâche à temps, le verdict tombe : le gouvernement démantèle tout!

Compte tenu de ces deux éléments, nous soulignons le paradoxe suivant : la qualité des projets soumis à la ministre sera évaluée selon deux points importants, la faisabilité et le réalisme des offres. Posons-nous la question : l’actuel appel d’offres, avec ses critères et son délai de dépôt, exprime-t-il cette exigence de faisabilité et de réalisme?

Nous travaillerons donc à développer notre proposition afin de répondre à l’appel d’offre pour le 28 mai prochain. Entre temps, nous avons un premier scénario positif afin de lever la nouvelle garantie de 4 millions demandée par le gouvernement. Une Assemblée générale extraordinaire sera annoncée sous peu pour la fin mai afin de présenter et faire adopter le projet de la coopérative par ses membres.

Coopérative de solidarité du Mont-Orford
819 212-0852 ou 819 574-7220
http://www.cooporford.com

La famille Fournier-Dugas

Louis-Philippe Bourbeau

Il y a quelques années, en 1999, mes parents ont décidé d’acheter une résidence secondaire à Orford. À l’époque, je n’étais qu’un enfant, mais déjà, je ressentais envers la région et envers la montagne un sentiment très fort d’appartenance. Chaque moment passé à Orford était déjà pour moi à cette époque une évasion que je vivais avec grand plaisir.

Aujourd’hui, à 18 ans, j’apprécie toujours autant chaque journée que je passe à Orford, que ce soit lors d’une descente en snowboard ou pendant une randonnée l’automne, dans les couleurs.

À chaque nuit passée à Orford, je n’ai jamais osé fermer le store de ma fenêtre puisque celle-ci m’offre une vue splendide sur le massif du mont Orford et parce que pour moi, c’est impossible de renier ce paysage et cette montagne, même la nuit. C’est ce sentiment qui m’a convaincu en novembre 2006, alors que je n’avais que 14 ans, de devenir membre de la Coop Orford.

Cette montagne n’est pas seulement qu’un réservoir naturel unique et majestueux, c’est aussi pour moi un lieu dans lequel j’ai passé les plus belles journées de mon enfance et de mon adolescence. Jamais je ne voudrais voir notre région et notre montagne dépérir bêtement au profit d’un développement dépourvu de raison.

Ce qui me charme de notre Coop, c’est que dès la première heure, nous n’avons pas fait que nous opposer, mais nous nous sommes impliqué. En 2006, je ne savais pas trop où se rendrait cette idée de coopérative, mais 4 ans plus tard, je sens notre coopérative plus prête que jamais avec en main son plan d’affaire, ses membres et leurs idées.

Cette montagne que nous chérissons tous ne mérite qu’une chose : que ceux qui l’aiment puissent un jour la prendre en main et ainsi assurer son avenir, à elle tout comme à toute la région sur laquelle son ombre s’étend.

Louis-Philippe Bourbeau
Membre depuis 2006

La coopérative, c’est plus qu’un simple modèle économique, c’est une autre vision du monde et du développement.

Texte écrit par André Martin, vice-président de la Coopérative

Mercredi dernier, le 25 février 2010, Vision-Magog prenait l’heureuse initiative de réunir autour d’une table différents intervenants sociaux-économiques au sujet de la gestion future du Mont-Orford. Sur trois points, les personnes présentes semblaient faire consensus : la réintégration des terres dans le parc national, l’interdiction de construire des habitations privées à l’intérieur des limites renouvelées du parc et l’importance pour la région de se prendre en main par l’élaboration et la gestion d’activités quatre saisons de la station de ski et de golf. La Coopérative du Mont-Orford était du nombre des intervenants.

Ceci m’amène à réfléchir un peu sur cette forme d’organisation économique qu’est une coopérative. D’entrée de jeu, un paradoxe m’interpelle : selon l’histoire, le modèle coopératif et mutualiste aurait substantiellement contribué à la construction de diverses facettes du Québec (point de vue économique, social et culturel) et serait encore un levier très important puisqu’actuellement, 70 % de la population seraient membres d’au moins une coopérative ou une mutuelle. Mais ce modèle tarde à être reconnu à sa juste valeur.

Victime de plusieurs préjugés quelque peu folkloriques, il suscite bien des interrogations et des doutes. Mais qu’en est-il exactement? Est-ce un modèle dépassé ou a-t-il encore toute sa pertinence aujourd’hui? Peut-il répondre aux attentes et aux espoirs de la société actuelle confrontée aux nombreuses déroutes et crises de notre système qui place prioritairement au cœur de ses grandes finalités la maximisation du capital financier à court terme? Face aux impasses du modèle social dominant actuel, qui détermine implicitement nos pensées, nos valeurs et nos actions à partir d’un idéal réductionniste, matérialiste et individualiste de l’être humain, ne semble-t-il pas urgent de le confronter à d’autres visions, à d’autres idéaux, à d’autres philosophies dont les horizons de SENS s’affirment plus profonds et plus compromettants? La coopérative en est-elle capable?

Sous cet angle, il semble que la coopérative soit plus qu’un simple modèle économique. Elle offre un cadre qui présente justement une autre vision du monde et du développement, une autre façon de concevoir l’être humain, les valeurs et les grands desseins auxquels nous sommes confrontés. Elle est une entreprise à caractère économique et social supportée par une philosophie éthique originale qui interpelle, à sa façon, la conception du modèle actuel. (N’oublions pas que derrière tout modèle, dominant ou non, se cache toujours une véritable philosophie). Ces grands principes n’ont-ils pas un enracinement similaire avec Orford? Que permet concrètement la structure coopérative dans le cas de cette station?

Elle donne la possibilité à tous les membres (utilisateurs, travailleurs et de soutien) de prendre en charge les destinées économiques, sociales et environnementales de la montagne et du golf en se prononçant sur les projets durables auxquels ils s’affilient, s’associent et coopèrent. Par le programme et les valeurs coopératives, les personnes aux besoins définis deviennent les bâtisseurs, les décideurs et les bénéficiaires des diverses activités proposées. Ainsi, la Coopérative du Mont-Orford (qui n’est pas la propriété de ses administrateurs, mais bien de tous ses membres) propose un projet rassembleur autour des gens qui pratiquent le ski, le golf et les autres activités quatre saisons à venir, des gens qui y travaillent et des gens qui soutiennent sa mission (municipalités, commerçants, restaurateurs, hôteliers, etc.). De cette façon, les associés récupèrent un pouvoir que la mainmise du privé traditionnel les empêche souvent d’obtenir.

Un tel système ne favorise pas seulement l’expression et l’exercice de la démocratie politique, mais également la démocratie économique par sa répartition équitable et solidaire des surplus occasionnés par l’utilisation des services et le travail qu’offre l’organisation. En bref, elle donne l’opportunité aux membres actuels et à venir de contribuer et participer démocratiquement au développement intégral de la station en devenant copropriétaires de ces installations.

Loin de moi l’idée d’évacuer du discours les difficultés, les problèmes ou même les échecs de la coopération, mais il semble important de reconnaître, à sa juste mesure, ce modèle qui permet une véritable création de richesse. L’histoire du Québec en fait foi.

De nombreuses opportunités s’offrent à nos régions présentement. Avec Orford, l’invitation est lancée à participer à quelque chose de nouveau, c’est-à-dire une façon différente (coopérative) de vivre son essor. Par le modèle coopératif, nous pouvons supposer que la gestion de la montagne sera transformée ainsi que certaines de nos habitudes face au développement, qui doivent maintenant être révisées.

Compte tenu des circonstances actuelles, il faudrait peut-être considérer la référence coopérative comme un modèle particulièrement pertinent aujourd’hui (certains diront même en avance sur son temps) parce qu’il permet aux gens de s’impliquer et de contribuer personnellement et collectivement à la construction de leur communauté.

À partir de ses valeurs humaines fortes qui sont à la base de sa pratique, il est possible de rêver à un avenir meilleur. En fait, la coopération ouvre même la possibilité d’édifier un projet de société différent qui demande de l’audace. Oui, la coopération oblige à faire autrement et c’est tant mieux. Soyons, aujourd’hui, des parties prenantes de cette aventure!

André Martin, vice-président

Membre de la Coopérative du Mont-Orford

Gaston Stratford: Pour assurer au mont Orford un avenir «à sa hauteur»

Je suis devenu membre pour contribuer à assurer au mont Orford un avenir «à sa hauteur». C’est une occasion extraordinaire d’expérimenter la solidarité régionale. La sauvegarde collective de ce joyau patrimonial démontre notre capacité de nous associer pour le bien commun (et non le profit de quelques-uns).

En devenant membres de la Coopérative, nous posons un geste concret. Notre action positionne l’Estrie comme un fier «coin de pays» qui prend en charge «sa montagne».

Gaston Stratford, Sherbrooke

Diane et Michel, Canton d’Orford

Mon chum et moi avons assisté aux audiences du BAPE sur le Mont Orford et à partir de ce moment, nous avons vraiment pris conscience des dangers d’une exploitation outrageuse que courrait la montagne si on y construisait des condos. Nous avons travaillé avec SOS pour défendre l’intégrité du parc et quand la COOP de Solidarité du Mont Orford a été fondée, nous n’avons pas hésité à en devenir membres et à y travailler aussi car nous croyons que c’est la seule entreprise qui peut gérer cette montagne sans que celle-ci en paie le prix du profit. La COOP vise que la montagne appartienne aux acteurs locaux, et par cet état de fait, nous protège ainsi des appétits trop gourmands qui sont prêts à saccager la nature pour en retirer des bénéfices personnels. Il est temps que les citoyens réalisent que cette montagne leur appartient et qu’ils doivent eux-mêmes s’en occuper s’ils veulent en bénéficier pour des générations à venir. On est toujours riches de ce qu’on a aimé et protéger. Alors, aidons-nous, devenons membres avant qu’il ne soit trop tard.

Diane et Michel, Canton d’Orford

Louise Gagné

Je suis devenue peu de temps après sa création, membre de notre coopérative. Tout d’abord, pour exprimer ma solidarité contre la vente du Mont-Orford à des promoteurs capitalistes.

Ensuite, parce que je crois à la possibilité de mobiliser la population autour d’un projet novateur et durable pour le Mont-Orford, et qu’une coopérative est un bon cadre légal pour assurer une telle relance d’activités récréo-touristiques sur quatre saisons.

Enfin, je demeure optimiste que la Coopérative de Solidarité du Mont-Orford présente un plan de développement rentable pour la région.

Je dois préciser que j’appartiens à plusieurs réseaux familiaux, amicaux et professionnels qui bénéficient de l’information que la coopérative nous transmet. Je me considère membre au nom de toutes ces personnes.

Louise Gagné

Kishori Aird et sa famille

Bonjour,
Je suis membre ainsi que toute ma famille. Nous vivons au pied de la montagne à Orford et chaque jour nous jouissons de la vue de notre montagne. Après avoir vécu à l’étranger, ma fille est venue ouvrir son cabinet d’acupuncteure au village, pour se rapprocher de la montagne car le mont Orford fait partie de nos racines.

J’ai écrit cinq livres en regardant la montagne dans tous ses états et à toutes les saisons. Nous profitons d’elle en ski de fond, en ski alpin et simplement en marchant. Pour nous elle est bien plus qu’un enjeu économique, c’est une entité vivante et qui respire. Nous ne voudrions jamais y voir des lumières le soir et sommes heureux de savoir que les animaux qui vivent dans le parc et autour du golf et de la station de ski peuvent évoluer en paix. J’ai été inspirée tellement de fois par le mont Orford et fait rayonner cette inspiration en France et en Belgique, ainsi qu’aux États-Unis. Je le porte avec moi partout où je vais et je suis contente de savoir qu’à ma façon par le biais de la coop je le protège un peu.

J’enseigne souvent au Grand Bornand, en France près du Mont Blanc dans la chaîne des Aravis. Là bas, les centres de ski appartiennent à la municipalité et en quelque sorte aux villageois. Il y a un sentiment d’appartenance très singulier autour de leurs stations de ski, je dirais même une certaine rivalité d’appartenance d’un village de ski à l’autre. C’est comme cela que je me sens à propos de mon beau Mont Orford.

Merci à ceux qui comme moi ont cru qu’il devait continuer de faire partie de notre patrimoine.

Kishori Aird
kishori@kishori.org
www.kishori.org
819 868 1284

Roberpierre Monnier

À titre d’architecte, j’ai déposé un mémoire lors des auditions publiques contre la privatisation de notre parc national.

C’est un don fait par des citoyens, des municipalités dès1938 en pleine période de crise économique sans précédent au Québec, pour que le citoyen moyen, ordinaire puisse avoir accès à ce lieu ludique, de détente et de préservation de notre patrimoine naturel.

À titre d’auteur-compositeur j’ai organisé une soirée spectacle à Magog, pour encourager le public à supporter la Coopérative.

J’ai même composé, pour l’occasion une chanson (Presque tout -2005) dénonçant avec force l’arrogance de s’emparer de la montagne au profit de promoteurs privés.

Il est inadmissible qu’un promoteur privé prenne le contrôle des terres au pied des pentes que ce gouvernement a délibérément exclues pour les laisser partir sur le marché libre de l’offre et la demande.
Imaginez un instant que si une loi nationale existante n’a pas suffit à protéger ces terres, comment des instances municipales, une MRC, pourraient faire mieux dans l’avenir ?

En pareil contexte seule la Coopérative de solidarité peut l’administrer de façon démocratique et participative. La coopérative souhaite la réintégration de ces terres dans le giron du parc national. Aucune hésitation. Je suis membre de la coopérative depuis les tout début ! je vous invite à devenir solidairement membre.

Roberpierre Monnier, Architecte, M.Urb,
Conseiller en innovation technologique
Auteur-compositeur-interprète et poète à ses heures
roberpierre.monnier@sympatico.ca
50 rue Des Érables
Ste-Catherine de Hatley
J0B 1W0
Télép.: 819-847-0709
Téléc. 819-847-5039
Cell. 819-578-3739
Nouveau site (février2009): http://multiply.com/mail/updates/monnierarchitecte/0